Maxime, parrain, nous parle de son séjour au Centre en juin 2016.
C’est la première fois que je me rendais à Mada. Je suis membre du bureau de Lille, j’ai donc découvert le centre EDSR d’Ambatolampy situé sur les Hauts Plateaux en traversant différents endroits. J’y ai vu beaucoup de misère pourtant Mada me semble-t-il dispose d’un potentiel économique formidable : rizières, forêts immenses, minerais et des sites de toute beauté, alors pourquoi tant de misère !
Nous étions 5 lillois : Nicolas, Geneviève, Thierry, Dominique et moi-même. Nous avons partagé des moments formidables avec tous les enfants, le personnel et les religieuses. Nicolas et Thierry ont repeint toutes les chambres des éducatrices, des cuisinières et le dortoir des grands garçons. Geneviève s’est plus penchée sur les notes scolaires des enfants et avec Dominique, différents professeurs et la direction de l’école La Providence ont été rencontrés car beaucoup d’interrogation se posaient sur les études. Eddy, ancien secrétaire de Frère Romain, a été embauché le 1er juin, pour décharger les religieuses de la gestion et du travail administratif, de manière à ce qu’elles puissent se consacrer entièrement aux enfants, ce qui n’est pas une mince affaire.
J’espère que ce binôme fonctionnera au mieux pour le bien de tous. La gestion de ce centre est lourde avec 17 salariés et 59 enfants dont 4 externes.
Ce qui m’a plus interpelé c’est la difficulté d’échange en français avec les uns et les autres. Il me semble que des progrès doivent être faits sur ce point, car à l’école on apprend le français et de plus dans un pays touristique, même s’il n’est pas possible pour certains d’envisager des études, la pratique du français doit être un atout pour des embauches dans les restaurants, les hôtels, etc : d’où notre insistance sur la pratique du français.
Devant les questions posées par des ados sur les problèmes de la vie lors des différents passages des bénévoles, un document portant sur ce sujet a été élaboré avec l’aide du planning familial et traduit par un couple malgache ; une soirée a été consacrée à ce sujet.
Je n’oublie pas de remercier la société Restauration DUPONT pour les cuisses de poulet, la société LUTTI pour les délicieux bonbons et tous ceux qui ont donné pour les enfants.
Pour conclure, je pense que le binôme voulu par le Bureau permettra une gestion toujours plus rigoureuse sur l’utilisation des fonds que nous recueillons des donateurs et parrains. Notre souci étant une gestion de l’argent au centime près pour le bien des enfants.
Je reviens enthousiaste de ce séjour et pense chaque jour aux enfants rencontrés, avec leurs petits câlins, leur gaieté et leurs sourires… et reste persuadé qu’il en est de même pour ceux qui m’accompagnaient.
Je souhaite à chacun de vivre cette expérience très enrichissante.
Maxime.
